Pharmaciens et addictions

Le RESPADD met en place, depuis 10 ans, un ensemble d’outils et d’actions à destination des pharmaciens :

1. L’action fondatrice : formation des pharmaciens à la prise en charge du tabagisme

Le colloque organisé par le RHST lors de la journée mondiale sans tabac 2005
« Les professionnels de la santé et la lutte antitabac » suscite l’intérêt d’un groupement de pharmaciens (Giropharm) qui sollicite l’association pour organiser des formations à destination de ces membres.

Le RHST va alors organiser des formations « Réussir son sevrage tabagique » dans des centres hospitaliers régionaux (Avignon, Brest, Caen, Dijon, Lille, Tours, etc.) pour les équipes officinales membres du réseau Giropharm. Production d’un premier outil: une grille pour l’entretien tabagique en officine. Plus de 600 personnes sont formées entre 2005 et 2008.

Cette première « ouverture » vers les pharmaciens s’appuie:

  • sur le calendrier des politiques publiques (le réseau est soutenu par la DGS pour le colloque de la JMST)
  • sur les compétences en tabacologie du réseau
  • sur son savoir-faire auprès des professionnels de santé.

 

2. 2009 – 2010

Après cette première expérience, les actions du réseau en direction de ces professionnels ne vont pas cesser.

Suite au plan de la Mildt 2009-2013 qui promeut le rôle des pharmaciens dans la prise en charge des addictions, le Respadd est sollicité:

  • pour participer à la création d’affiches à destination du public des pharmacies qui vise à positionner le pharmacien comme un acteur légitime dans la prise en charge des addictions ;
  • pour réaliser le contenu de pages internet sur un site destiné à la formation aux addictions des pharmaciens-adjoints ;
  • pour former aux « addictions », un conseiller par région de l’Ordre national des pharmaciens (qui sera, dès lors, « référent » sur le thème).

Cette seconde « ouverture » du tabac vers tous les produits prend appui sur la première expérience auprès des pharmaciens, et s’appuie sur l’expérience du Respadd dans la formation des professionnels de santé.

 

3. 2011-2013

Le Respadd décide avec le groupe de travail « pharmaciens et addictions » qu’il anime de travailler sur la RDR en officine (projet soutenu par la DGS) :

  • Rédaction d’un guide sur les PESP : contributions à la mise en place d’un programme d’échange de seringues;
  • Organisation d’une conférence sur les PESP : 6 décembre 2011, Perpignan ;
  • Missions d’appui pour mise en place de PESP dans trois régions (reprise de l’expérience des missions d’appui en addictologie) ;
  • en parallèle proposition de former les pharmaciens d’officine au RPIB dans trois régions pilotes avec le soutien de la direction générale de la santé. Edition d’un second outil : production du questionnaire AUDIT  spécifique pour l’officine.
  • organisation d’une formation au RPIB des étudiants de 6e année de pharmacie dans trois régions pilotes
  • organisation d’un atelier « Pharmaciens » au congrès THS de Biarritz.

 

4. Parution du nouveau plan de la Mildeca 2, qui insiste de nouveau sur l’implication des pharmaciens.

Cette troisième « ouverture » d’une orientation plutôt axée sur le soin, vers une orientation plus axée sur la « réduction des risques ».

  • Continuité du groupe de travail « pharmacien » au sein du Respadd

En 2014, le groupe de travail animé par le Respadd s’engage dans un programme sur toutes les addictions soutenu par la direction générale
de la santé :

Rédaction d’un guide de l’addictologie en officine  ;

  • Organisation d’une conférence « Le pharmacien d’officine face aux addictions) ;
  • Edition de deux nouveaux outils: les questionnaires CAST  et ADOSPA  .
  • En parallèle, projet d’amélioration de la visibilité des PESP (Mildeca):
  • Rédaction d’une charte de la RDR en officine  ;
  • Création d’un sticker pour les officines participant à un PESP ;
  • Annuaire des PESP français.

Valorisation: Atelier « pharmaciens » aux congrès de la FA (2014 et 2015) Atelier « pharmaciens » à TDO4.
En 2015, le RESPADD conforte cette dynamique à travers le pilotage de l’évaluation multicentrique de programmes d’échange de seringues en pharmacie à Niort, Lens et Nîmes